Eh voilà, c’est la dernière partie du voyage. Nous nous posons à LA avant de nous envoler dimanche après midi. Afin d’éviter les embouteillages, nous avons souhaité partir de Oxnard assez tôt, mais c’était sans compter la fatigue des semaines. Bon, au final, on a pris la cote, on l’a longée, en passant par Malibu, Santa Barbara et tout. Y’a pas à dire, je comprend pourquoi Los Angeles et ses environs est considéré comme paradisiaque. Le temps est au rendez vous, les plages immaculées et il y’a même des maisons avec un accès privatisé à la plage.
Je l’ai déjà dit, mais j’aime l’océan. Moi qui n’aime pas la plage ni ne sait nager, je trouve cela apaisant et c’est l’effet que m’ont fait ses villes mythiques un vendredi matin de mars. Nous sommes au début du Printemps pourtant le temps est idéal, le soleil chaud mais supportable, la petite brise. Bon, par contre, je veux même pas imaginer l’été.
Nous sommes arrivés à Los Angeles sans encombres et sans bouchons et sommes allés à Venice Beach. La raison pour laquelle je voulais y aller, c’est que Venice est un des lieux mythiques des Doors que nous avons beaucoup écouté sur le roadtrip et qui est un groupe que j’aime beaucoup. Venice, c’est Camden au soleil et à la plage, et puis caché, dans un coin, ce sont des canaux, des villas qui doivent coûter ultra cher.
C’est paisible. J’ai bien aimé Venice. Tout comme j’aime Camden. C’est un lieu très alternatif, ou rien ne choque, même pas un mec qui joue de la guitare en skatant. Je sais que Los Angeles est souvent une ville méprisée, et réduite à Hollywood, mais honêtement Venice vaut le coup.
Le soir, nous sommes bien sur allés manger dans Japan Village, hein, on se refait pas. Il est plus petit que celui de San Francisco. Nous avons mangé a Suehiro un resto qui est là depuis 40 ans ! Leur Katsudon était bien bon, et il y avait des karaage !
Aujourd’hui, nous allons visiter Downtown LA, le quartier historique puis profiterons probablement de la soirée pour faire un tour dans un des mall du coin. Demain matin, ce sera Hollywood puis le départ. Le voyage s’achève, et je ne sais pas encore quel souvenir j’en garderais. La douceur de la côte et la beauté de l’océan ont rattrapé ce qui fut une douloureuse traversée des terres. Nous avons peut être vu trop grand pour deux semaines, ou pas. Pas de regrets en tout cas, nous avons vu une palette diverse de paysages, montrant la richesse de la Californie, mais je n’ai pas été touchée par le rêve américain non plus. Bon, okay, j’irais bien vivre sur les canaux de Venice mais faudrait que je joue au lotto pour ça.