Après notre arrivée tardive à Takamatsu, nous nous sommes endormis comme des masses à 22h (JST) pour faire quasiment le tour du cadran. Décidément, dormir sur un futon c’est pas mon kif, j’ai l’impression de dormir par terre et pourtant dieu sait que j’ai longtemps dormi sur un matelas posé sur une planche de blois.
Enfin, nous voila partis après un petit dej composé de brioche fourrée à la pate de Azuki (<3). Conduire au japon c’est pas forcément évident à cause du coté de la route et les pancartes different. Il faut savoir qu’il est relativement rare de faire du tourisme en voiture là-bas en tant qu’etrangers, de ce fait il n’y a quasiment rien dans les guides touristiques sur la conduite. Donc bon, on était parfois un peu perdu. On profite donc d’internet la pour prendre de la connaissance.
La première étape était le pont Naruto (étonnant !). C’est un grand pont qui relie l’île de Shikoku à l’île d’Awaji. C’est un pont suspendu comme à San Francisco, mais qui est surtout célèbre car a cet endroit là deux courants de mer se rencontrent et l’eau forme des tourbillons au plus fort de la marée. Attention, il faut y aller au bon horaire (y’a des timetable sur internet). Une promenade est construite sous le pont (oui) qui permet d’observer les tourbillons de près. Nous n’avons pas vu des tourbillons très grands, nous étions a marée basse mais ils étaient là. L’heure passée, nous sommes allés manger des Udon dans un des rares restaurants a proximité. Pour le coup, là, rien n’est en anglais sur les devantures. AHEM.
La deuxième étape était le château de Sumoto sur l’île d’Awaji. Le truc n’est même pas dans les guides touristiques c’est pour vous dire à quel point on va dans le japon profond ! Sumoto est une ville portuaire mais qui a pour réel intérêt les ruines de son château qui surplombent la ville ! Le GPS ne connaissait meme pas la destination, il a donc fallu … lire des panneaux. Gloups. Evidemment, nous y sommes arrivés et le château était à la hauteur, d’autant plus que nous sommes arrivés pour la Golden Hour. Et quelle vue !
Avant de partir pour Himeji nous nous sommes arrêtés à un centre commercial (Aeon) où … nous n’avons plus su ou donner de la tête. Même a Sumoto, pourtant relativement perdu, on reste au japon, y’a une zone entière consacrée aux goodies et gashapon (nyuuu) et nous avons acheté des bentos car meme si on a toujours trouvé a mangé, c’était pas forcément évident, puisque par ici, rien n’est traduit.
Ensuite, on s’est mis en route, on s’est arrêté pour voir le pont vers Kobe illuminé, Kobe aussi a son Rainbow Bridge, je suis contente de l’avoir vu, car il change de couleur toutes les heures donc faut pas le rater ! La pleine lune rajoutait son petit style. Il était déjà tard donc nous avons mangé chacun un Curry Pan à ce moment là. Si vous avez vu Black Butler ou Shokugeki no Soma, je suis sure que ces mots vous font déjà baver. Nous en avons trouvé à Sumoto, on ne pouvait pas ne pas test. C’est dérangeant le melange brioche-curry au début, mais c’est trop bon en faite. I WANT MOAR.
Notre hôtel a Himeji est on ne peut plus opposé à la Guesthouse de Takamatsu : en effet, on a trouvé un ラブホテル , un love hôtel en promo sur booking. Les love hôtel, c’est des hôtels prisés par les couples japonais (légitimes ou non) qui sont a la fois kitch et luxueux. Donc c’est en banlieue totale, notre chambre est une suite de 30m2 (plus grand qu’un appart quoi) avec toilettes chauffantes ((nyyyyyu), baignoire, lit super grand et tout. Bon, j’avoue qu’on est dans un coin ou y’a que des Love Hotel c’est un peu glauque du dehors, mais très classe dedans. Et pour genre 42€ la nuit, on pouvait pas passer a coté :p.
Bon, mon wifi saute, c’est l’heure de partir pour Okayama !