Shinjuku

Seraf’ retourne au japon #12 : Shinjuku, Shirokuma Café et Harajuku

Ce 8 Novembre, nous n’avions pas prévu grand chose. Déjà, la fatigue commence à se faire sentir, depuis plusieurs jours, on marche environ 10 000 pas par jour (pas loin de 10km donc) ce qui est tout de même assez fatiguant. Et puis on était le 8. Et puis il flottait, surtout.

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Etre à Tokyo c’est visiter des trucs mais aussi en profiter pour aller dans des cafés ou acheter des trucs. Et notamment du matos de dessin. J’adore les stylos encreurs Copics (les Multiliner SP) et ils sont à des prix prohibitifs en france (10€ le style au Geant des Beaux Arts), ici ils coutent 400yens (soit 3,50€), du coup, je voulais aller dans une boutique de dessin. J’ai aussi pris quelques Copics Ciao : des couleurs qui vont mourrir dans mon set et des qui me seraient utiles. A 220yens le feutre , hum hum.

Celle qui vend des copics et la plus facile à trouver est celle au 6ème étage du Lumine Est de Shinjuku. Sekkaido un peu plus loin (sortie C1 de la gare de Shinjuku) est une trèèèèès grande boutique de dessin, avec beaucoup de choix mais ils n’ont que du Neopiko et non du Copic. Bon, par contre, comme les stylos Neopiko valaient rien (200yens) j’ai pris un pack de 5 pour comparer. Bon, on a aussi fait les boutiques de disques. Certains groupes de metal japonais sont introuvables en france et y’a plusieurs Disc Union à Shinjuku dont un étage spécialisé dans le métal.

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L’après midi était l’occasion d’aller au Shirokuma Café, le café sur le thème du manga/anime du même nom, centré sur un café tenu par un ours polaire (Shirokuma voulant dire ours blanc) et dont les clients sont un pingouin, un panda et autres animaux du zoo. On adore l’anime, c’est la 3ème fois qu’on le regarde, donc forcément on adore ce café, ou les parfaits sont plutôt bons et à des prix correct. Le Japon à un truc avec ce qu’ils appellent le Parfait, sorte de mélange improbable de glace, de coulis et de corn flakes bien sur (!!!)

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On m’avait dit que les illuminations de Noel sur Harajuku et précisément sur Ometesando étaient de sorties mais il n’y avait guère qu’un sapin illuminé :'( . Mais bon, Harajuku reste sympa !

Seraf au japon #7 :

Pour ce dernier jour à Tokyo, nous avons passé la matinée dans un endroit qui ne fait pas rever les touristes mais qui pourtant est bien necessaire … Une laverie automatique (ou Coin Laundry aka コインランドリー ). Nous n’avions guère emmené que l’équivalent d’une semaine de fringues et il était temps de laver tout cela. Heureusement, au japon, il y’a des laveries a tous les coins de rue, ou presque ! Il suffit de les trouver… Ce qui n’est pas forcément évident car elles n’ont pas de grands panneaux lumineux. Heureusement, il y’a google maps. Nous sommes allés a une toute petite (5 machines max), du coup, il n’y avait rien, meme pas de distributeur de lessive. Dans les plus grande y’a des mangas en libre service et des vendeurs de lessive. Après avoir été en acheter au 7/11 du coin, c’est parti.

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Alors pour ceux qui se demandent, au japon, y’a pas eu le choix entre whatmille programmes, y’avait que le lavage à froid. Tant mieux. La machine nous a couté 300yen (machine de 5kg) et dure 38 minutes (et pas 35, et pas 40, me demandez pas pourquoi). Comme j’avais rien a faire de précis, j’ai fait un tour dans le quartier. Dans un rayon de 50 mètres y’avait a peu près 8 distributeurs de boissons disséminés, alors j’ai comparé toutes les machines, pour finir avec du thé au lait chaud qui me faisait envie avant de me rappeler que le lait fait mal a bidou-sama.

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Après les 38 minutes, un coup de retraitage de photos sur le macbook, c’est le sechage : 100yens les 10 minutes. Au final, on se sent un peu perdu, je vais vous l’avouer, mais si vous avez l’expérience de la laverie francaise, au moins ici c’est pas glauque et le public de la laverie c’est la mère de famille qu’a pas de place donc bon, on se sent carrément plus en sécurité qu’a la laverie de Blois (celle sur les quais est mega glauque…)

Après avoir mangé mon curry katsudon préféré en face de la gare d’Otsuka nous sommes allés a Shinjiku et plus particulièrement au Shinjuku Gyon, un jardin impérial grand et beau ou beaucoup de japonais s’étaient rendus ce jour là aussi. Nous avons pu y voir notamment des sakura en fleurs. Il faut savoir que les jardins public ferment tres tôt au japon (5h30 max) du coup, nous n’avons pas pu y attendre le coucher de soleil. .. Dommage !

Après cete ballade reposante, nous sommes allés errer dans Shinjuku et nous sommes tombés totalement par hasard sur un magasin d’art. Mon coeur a du louper un batement car il y’avait des rayons ENTIERS de trames. Et tous ces Neopiko sur lesquels j’ai fantasmé tellement longtemps. Je ne comptais pas chercher du matos a dessin au japon, mais tomber dessus, la, comme ca, je pouvais pas resister, c’est comme me lacher dans un Sephora ! (Mais un US ou y’a tout ce make-up qu’on a pas en France). J’ai tourné dans le magasin en m’extasiant sur tout, et en notant l’adresse (ou les coordonnées GPS dans Tripadvisor) pour revenir un peu avant la fin du voyage et TOUT ACHETER. Ou presque.

Traaaaaames ! Trames everywhere !
Traaaaaames ! Trames everywhere !

Pour notre dernier repas de cette partie du voyage, nous sommes allés manger au Shirokuma Café à Takadanobaba. Demain nous attendait ZE aventure : le départ à Kyoto. En attendant, j’vous met les tofs du Shinjuku Gyoen.

 

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Seraf au japon #2 : Shinjuku

Pour ce deuxième jour, nous sommes allés à Shinjuku : rien de bien difficile pour se remettre du décalage. Il faut dire que le réveil fut plus que dur, et impossible de me lever avant 10h30 (moi qui me réveille a 7h45 le week-end hein … Pour dire combien c’est grave lol). Le but premier était d’aller acheter un adaptateur (les prises de courant au japon ne sont pas les même qu’ici et impossible de trouver ce genre d’adaptateur a Blois…). Il y’en a Bic Camera pour information. C’est l’occasion de découvrir la Tokyo ultra urbanisée et ses grattes ciels en flanant dans la rue electrique.

Nous sommes allés a l’observatoire du gouvernement métropolitain de Tokyo, un building qui vous permet d’aller au 44ètage pour admirer la vue dégagée sur la ville. Enfin, dégagée c’est un grand mot, car les événements en ont décidé autrement, et il pleuvait des cordes quand on y est arrivé. C’est sympa de voir le vent et la pluie depuis le 45ème, mais du coup, la vue était moindre : on ne pouvait pas voir les montagnes à l’horizon… Enfin, ça reste impressionnant. Il y’a l’observatoire nord et le sud. Les deux sont gratuits.

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Nous sommes ensuite allés marcher dans KoreanTown (station Shinokubo). C’est vraiment un quartier a part : des boys band coréens dans tous les coins, des supermarchés coréens et bien sur les innombrables magasins de beauté coréens avec leurs BB crèmes et leurs masques pour les pieds (me demandez pas …). C’est une promenade agréable, mais malheureusement, nous étions rapidement trempés a cause de cette foutue pluie.

Du coup, il n’y a qu’une seule photo pour cet article, la seule que j’ai pris pendant une vague accalmie (vu comme j’étais moi meme trempée malgré le parapluie je n’ai clairement pas osé sortir le réflexe). On sent que Hanami approche, du coup beaucoup de rues sont décorées de ces sakuras en plastique, c’est face, mais tout de même très joli !

Le soir, nous avons oser entrer dans un resto d’okonomiyaki situé juste a coté de notre hôtel, un vrai restaurant ou faut parler aux gens. C’est vraiment très particulier les restos d’Okonomiyaki. La ou les restos a vending machine sont très froids et ou personne ne cause, dans ce restai les japonais font leurs okonomiyakis (sorte d’omelette garnie) ensemble, sur la plaque chauffante au centre de la table. Exactement comme dans Parmis Eux ! (ZE manga qui m’a fait fantasmer sur l’okonomiyaki ! l’héroïne en parlait avec un tel amour). Pour les gens « seuls » comme nous ou d’autres salarymen, c’est le chef qui fait l’okonomiyaki devant nous sur la plaque chauffante du comptoir. C’était très bon. Proche du gout des français d’Aki mais bien moins encourant !