Seraf au japon

Seraf au Japon #10 : Kyoto partie II

Voici encore un article que j’ai peiné à écrire. Après quasiment un an, il est quand même temps ici de boucler mon report de voyage au japon. Avant d’aller en Islande. cependant, vous le savez si vous me lisez, c’est pas forcément des jours très drôles que ceux que je vais vous raconter là, car c’est à ce moment que Chtu , notre chat, est tombé malade en france.

Ce matin la, 10ème jour du voyage, j’avais eu bien du mal à me lever. A vrai dire, il avait été difficile de dormir, et je n’ai pas eu le coeur a me presser. La seule chose à laquelle je pensais, c’était Chtu. Mais finalement, avec les encouragements de Mr, je me suis levée, et nous sommes partis du Ryokan sur le coup de midi.

Nous nous sommes rendus au nord de Kyoto, particulièrement dans le coin de Arashiyama à l’ouest de la ville.  Ce coin est surtout connu pour sa foret de bambous mais pas que ! Nous avons commencé par le Tenryuu-ji , un temple bouddhiste fait partie des 5 grands temples de Kyoto et est plutôt joli. Il y’a de nombreux batiments et le jardin associé est très joli. L’entrée est de 500Y par personne, ce qui est tout à fait correct.

Japon - 2014-03-21

Japon - 2014-03-21

Après cette visite, nous nous sommes rendus à la fameuse bambouseraie ! Elle est très connue et assez imposante, même si ayant déjà visité celle d’Anduze en France je n’ai été plus impréssionnée que cela. Il y’a beaucoup beaucoup de monde et il est difficile de faire une photo sans personne ! Du coup le coté paisible censé etre conféré par les bambous est un peu paumé.

Japon - 2014-03-21

Japon - 2014-03-21

Japon - 2014-03-21

Après cette bambouseraie, il est possible de se balader dans le coin, ou de nombreux temples nous attendent. Il y’a aussi un petit train touristique, le Sagano Romantic Train ou Sagano Torokko, qui longe la rivière Hozugawa entre Arayashima et Kameoka. C’est une balade d’une vingtaine de kilomètres qu’on m’avait conseillée. Enfin, quand je dis « on », c’est deux collègues qui étaient partis au japon avant moi. Le train est fermé l’hiver, il s’agit de l’ancienne JR Line devenue train touristique.  Le dernier train est genre à 16h, et nous l’avons donc pris.

Vue du train de Sagano
Vue du train de Sagano

Au final, le paysage est joli, mais le train est ouvert aux quatres vents et en mars il ne fait pas très chaud, et en prime il pleuvait, donc on avait froid et on était mouillé. La rivière est vraiment cernée par des falaises ce qui est plutôt joli. L’aller simple coute environ 600Yen par personne. Il est possible soit de faire un aller-retour , soit de marcher du terminus à Kamekoa pour prendre le train « normal ». Nous avons choisi la deuxième solution sans vraiment réfléchir et nous n’avons pas regretté. En effet, bien que y’ai 10-15 minutes de marche (voir plus, je ne m’en rapelle plus) c’est vraiment dépaysant car c’est au coeur du japon des champs, tellement rural que ca nous a drastiquement changé de Kyoto. C’est peut être le moment ou nous avons été le plus depaysés pour le coup. Des champs et des montagnes à perte de vue plutôt que des gratte-ciel.

Nous sommes ensuite rentrés, et après, eh bien, nous avons appris la triste nouvelle. Pendant que nous prenions le petit train, ou pendant que nous marchions dans ces champs paisibles, notre petit chat était passé de l’autre côté. Il était 6h du matin en françe.

Seraf’ au Japon #8 : Kyoto

Après avoir laissé la clé de notre studio Tokyoite, nous nous sommes rendus à la gare de Shin Osaka pour prendre le Shinkansen qui allait nous emmener dans notre deuxième lieu de base : Kyoto. Avec le JR PASS on ne peut pas prendre le plus rapide des Shinkansen pour Kyoto, le Nozomi, mais le Hikari n’est pas très long ( 2h30 environ) et ne dessert que quelques gares intermédiaires.

Le train, même en semaine pas à l’heure de pointe est assez plein. La régularité des Shinkansen nous impressionnera : ils sont cadencés toutes les 5 minutes, parfaitement à l’heure et bien plus confortable que n’importe quel TGV en première. On comprend pourquoi il y’a des otakus du train au japon ! On notera le papy à coté de nous qui a pris pépère un whisky à 10h du matin, comme ça, posé.

Nous arrivons avant midi à Kyoto. La gare de Kyoto est immense et vous avez plutôt intérêt à savoir laquelle il faut prendre car sinon vous allez marcher. Nous avons pris la mauvaise bien sur, nous n’étions pas préparés. Du coup nous avons beaucoup marché sur des trottoirs pas bien valises-friendly. Nous avons bien du mettre 40 minutes à rejoindre notre Ryokan, alors qu’il n’en fallait que 20.

Kyoto

Une fois arrivé dans Kyoto, on comprend bien pourquoi tous les guides conseillent d’y aller. Le changement par rapport à Tokyo est saisissant : fini les tours de 150 étages, ici la moyenne c’est 3 étages, la ville n’a que 2 lignes de métro !

Nous avions réservé dans un ryokan, mais pas le ryokan sexy qu’on voit dans Love Hina, le ryokan pas trop cher. Résultat, un ryokan sombre, très très froid (eh oui faut aérer pour pas que les tatmi et autres pourrissent … sauf que l’aération, en Mars, voila quoi) , très sombre, avec une dame qui ne parle pas anglais (du tout). Bref, je voulais dormir dans un futon pour savoir ce que cela faisait, bien voila, j’ai eu ce que je voulais, mais clairement, ça ne me vend pas du rêve. Le Ryokan était cependant a 2 pas d’un McDo et d’une bouche de métro qui allait directement vers Gion, donc plutôt pas mal placé. Cependant, même si proche de tout, on se sent un peu beaucoup à la campagne. Et ici, les menus en anglais vous pouvez oublier.

Kyoto

Kyoto

Après avoir donc récupéré notre chambre, mangé à McDo – et gouté le burger Teriyaki plutôt pas mal et  Fanta Grape affreux lui, yerk – nous sommes allés dans le centre ville de Kyoto pour découvrir notamment le quartier de Gion, célèbre pour ses Geisha qu’on peut apercevoir le soir entrer dans des restaurants chics. Le quartier de Gion est resté intact des bombardements de la WWII et on est vraiment hors du temps. C’est un endroit très paisible.

Kyoto est une ville au milles temples et ce n’est pas peu dire… Il suffit de tourner dans une rue pour en trouver un. Nous en avons visité un nombre que j’ai oublié et aux noms que j’ai aussi oublié. C’est une ville paisible où il est agréable de se promener. De plus, bon nombre de japonais sont en kimonos traditionnels, ce qui confère un coté intemporel au lieu. J’ai lu que la prefecture de Kyoto encourage les jeunes et moins jeunes à porter le Kimono, pour garder un peu intacte l’essence de Kyoto. En arrivant, quand nous avons vu le nombre de gens en kimono, nous nous sommes demandés si nous étions arrivés au coeur d’un événement : en faite, pas du tout, c’est toujours comme cela.

Kyoto

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Kyoto

Kyoto

Kyoto

Nous étions le 19 mars et nous nous sommes retrouvés en plein milieu des festivités du printemps. Il ne s’agit pas réellement d’un matsuri mais genre un jour sur deux autour du 20 mars, les japonais se retrouvent dans le temple central en habit traditionnel. J’ai gouté une brochette de poulpe que j’avais vu dans de nombreux mangas. C’est assez dur et pas forcement très goutu. La nuit, le centre est illuminé par de nombreuses lanterne, c’est vraiment beau.

Kyoto

Kyoto

Kyoto

Kyoto

Kyoto

Kyoto

Cela fait longtemps que je n’ai pas posté la suite de mon voyage au japon. Bien sur j’étais occupée, bien sur j’avais d’autres choses à faire. Mais la réalité c’est que je redoute tout simplement le fait de parler de cette partie du voyage dont je ne garde qu’un souvenir trouble et empreint de tristesse. Quand je me rappelle du japon 6 mois après, je me rappelle de Tokyo et puis … de Kyoto je ne me rappelle que du Ryokan, que de ce tatami de merde et ce wi-fi tremblotant qui allait m’apporter les nouvelles de l’autre coté du monde. Ce monde ou Chtulhu était en train de mourrir et dont j’étais absente.

Je ne me souviens de RIEN du 20 Mars (la journée 9, dont vous ne verrez rien, étonnamment je n’ai aucune photo de ce jour la). Rien d’autre que d’avoir voulu rentrer tôt d’Osaka pour retrouver le wi-fi. Rien d’autre que d’avoir enclenché le wi-fi dès rentrée dans le ryokan et d’avoir lu le message de ma soeur m’annoncant que la santé de Chrulhu s’était soudainement dégradée , que le vétérinaire était pessimiste et qu’il ne s’agissait que de jours.. Il me semble qu’on est ressorti ce soir là. On a du aller au temple de Kyoto, on a laissé une plaque, mais tout est bien flou dans ma tête… Le prochain épisode sera directement le 10.

Seraf au Japon #5.1 : Le quartier du Shiodome

Le quartier du Shiodome n’est en soit pas forcément un must-see des guides touristiques, et c’est bien dommage. Cependant, ce qui nous y intéressait, c’était pas tant les temples et jardins qu’on peut y trouver, pourtant très bien notés, mais bien le pokémon center !

shiodome

Impossible d’aller au japon sans aller la bas, n’est ce pas. Il a ouvert assez récemment et le choix de goodies est immense. La part belle est faite a XY comme il se doit mais les anciens ne sont pas oubliés : j’ai meme trouvé un strap de portable Tadmorv ! Et puis j’ai évidemment craqué pour la peluche Pandespiègle (j’ignorais qu’elle me consolerait 5 jours plus tard quand j’apprendrais la mort soudaine de mon chat en france, m’enfin). Alexandre lui est plutôt team Pikachu, autant dire qu’il a eu le choix.

Après cela nous sommes allés visiter les jardins alentours. Tout d’abord le petit, Shiba Rikyu qui est très paisible et juste en face, avec son étang ses petits ponts et ses cerisiers en fleurs. C’est une parenthèse inattendue de calme, avec toute la beauté des jardins a la japonaise : paysage travaillé pour être beau en toute saison, chemin bien aménagé et nombreux petits arbres, sans pour autant être too much. Ce jardin n’était pas dans mon guide (Le Petit Futé ) mais je vous le conseille vraiment fortement. Le prix est faible 300yen je crois.

Un peu plus loin se trouve le Zozoji Temple , la encore pas dans mon guide (le quartier n’y est quasiment pas couvert en faite) mais qui vaut le coup d’oeil notamment pour son contraste saisissant avec la tour de Tokyo juste derrière.On y trouve énormément de statues Jizo (?) qui représentent des enfants. Ces statues sont louées et habillées par des parents qui ont perdu un enfant avant ou peu de temps après sa naissance. Leurs petits bonnets sont tricotés mains et de nombreuses offrandes sont laissées pour le petit. Très impressionnant.

Nous avons fini (ou presque) par les jardins Hama Rikyu qui sont très réputés. Ils sont très grands et se composent la encore d’éléments typiquements japonais comme des cerisiers évidemment, mais aussi des collines artificielles, des pins, bref typique. Ce qui m’a particulièrement plu c’est l’énorme champs de colza, très odorant par ailleurs en plein milieu. Mais sinon, je l’ai trouvé moins concentré et donc moins intense que le Shiba Rikyu : Shiba Rikyu est vraiment zen alors que Hama Rikyu est plus un parc ou on sort avec les enfants.

Je vous laisse avec les photos que j’ai retraité de cette journée, et je vous dit a bientôt pour le 5.2 aka la meilleure partie !

shiodome hama-rikyu

zozoji temple

shiodome

hama rikyu