It’s time to leave

Quand Buzz Paradize m’a contacté pour rédiger un article pour la campagne « It’s time to leave », mes pensées se sont directement dirigées vers mes années de tourangelle. Le principe est de vous raconter une anecdote, ou situation qui m’aurait obligé a quitter de manière rapide la ville dans laquelle je me trouvais. A la clé ? Peut être deux places d’avion pour n’importe où en Europe.

Ceci dit, j’ai beau chercher, ce n’est pas si évident. Je n’ai pas non plus une vie ultra trépidante, désolée. La seule anecdote qui me soit venue en tète fut mon départ de chez mes parents, en septembre 2004. Alors certes, ca faisait deux mois que c’était prévu, mais en ce jour de septembre ou je suis arrivée a Tours, j’ai eu l’impression que l’été était passé très et trop vite. J’avais eu deux mois pour me préparer, et pourtant une fois la bas…

Je n’avais rien, mais rien. J’ai fait ma première semaine sans casserole, sans poêles, oui parce que je n’avais pas pensé que je devrais me faire de la cuisine. Je n’avais pas non plus pensé qu’il me faudrait de la nourriture. Et bien évidemment, je n’avais pas de moyen de transport. Juste un Leclerc miteux à coté. Alors j’ai acheté un verre, une assiette et des paquets de chips. Je ne sais pas comment mais j’avais du papier d’alu (trop logique la fille), alors je faisais mon super repas : Chips au four (parce que j’avais laissé le paquet ouvert et que les chips étaient molles ! ). Mes premières semaines de fille indépendante furent assez délicates. J’ai frôlé la déprime seule dans mon 9m².
Mais bon, y’avait une lueur d’espoir. Je venais de rencontrer un certain Aixois, un blondinet qui se laissait pousser les cheveux…