L’autre soir, je gisais pleine de grâce, entre mes chips et ma bière sur le canapé du bureau, trop seule à mon gout, quand une idée de peinture m’est venue. Il ne faut pas trop reflechir dans ces cas là. Et pour une fois qu’un soir où j’étais seule j’avais une idée vaguement productive, il ne fallait pas la laisser fuir. D’habitude quand dabYo va manger sans moi, je suis plutôt dans l’extrème opposé. Bon, on était quand même un soir de loose, donc descendre en bas chercher mon matos était bien trop difficile, je me suis contentée de ne pas perdre le fil. Et ce matin, je suis allée m’acheter un pack de feuilles A5 (je n’avais plus que des A4) et j’ai matérialisé la chose.

venise

Pourquoi Venise ? Pourquoi pas ? Je pense qu’il faut remercier le bouquin que je lis, Assassini de Jon Courtenay Greenwood. C’est mauvais à tous égards hein, n’allez pas prenre ça pour un conseil. Mais ça se passe dans la Serenissime. Je j’ai jamais été fascinée par Venise. Mais depuis que je lis des livres qui s’y passent comme celui-ci ou Kushiel l’année dernière, je commence à avoir envie de découvrir cette ville et à la trouver fascinante. Oh pas pour les gondoles et les guimauves, mais pour son histoire bien cruelle et le carnaval qui est quand même le summun des faux-semblants.

J’ai jamais posé un orteil sur les canaux de Venise, j’ai donc cherché des images d’inspiration pour commettre le truc ci-dessus. Je n’en suis même pas mécontente, car pour une fois je n’ai pas abusé d’effets. J’ai tendance a abuser du sel ou de l’alcool (pour faire des effets sur le papier hein, pas pour autre chose !) pour masquer la nazitude totale de mes background. On peut dire que j’ai fait des efforts, car si vous me connaissez vous savez que les background c’est ma bête noire. En bonus vous avez du stylo blanc et des marqueurs de Noël, normal quoi.

Allez, j’ai trouvé le fil du prochain dessus, des aurores boréales et une biche. Oh Wait.